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Photo du rédacteurLaurent De Vecchi

Serions-nous réellement devenus "hackables" ?

Dernière mise à jour : 21 mai 2022

Aux Yeux du Divin en Soi, ceci est une utopie totale !! En tous les cas pour ce qui concerne notre Être Pur, il est fondamentalement inatteignable... Mais il est de notre devoir et responsabilité de maintenir notre être de chair le plus "pur" possible et à même de recevoir les hautes fréquences du Soi afin que notre race subsiste dans ce pourquoi elle aura été créée : du règne humain au règne DIVIN !


Bonne lecture de cet article résumant les dérives utopistes actuelles et éphémères,

Laurent




" En 2020, l’historien et écrivain, Huval Yoari Harari (Professeur d'histoire à l'université hébraïque de Jérusalem, il est l'auteur du best-seller international Sapiens: Une brève histoire de l'humanité et de sa suite Homo Deus: Une brève histoire de l'avenir) était invité au Forum économique mondial, le fameux Forum de Davos. À cette occasion, il a donné un discours public puis a participé à un débat avec Ren Zhengfei, le fondateur de Huawei, le géant “high tech”chinois. (1,2)


Lors de ses interventions, Huval Yoari Harari explique que le monde est à la croisée des chemins. Un grand danger se profile avec la course mondiale à l’intelligence artificielle qui devrait permettre, grâce à la collecte de données, à n’importe quelle institution, État ou entreprise, de pirater ou hacker une “personne humaine”.


Il insiste par ailleurs sur l’avènement d’un monde à deux vitesses constitué des élites riches habitant la Californie ou la Chine et le reste du monde qui serait colonisé. Il estime en effet, que l’accumulation de données par la première catégorie d’êtres humains leur permettra de manipuler le reste de l’humanité, voire de la pirater.


La masse des “inutiles”


À Davos où se réunissent, les entrepreneurs les plus riches et les plus influents du monde, l’expression a dû faire plaisir à certains. Huval Yoari Harari a évoqué dans son discours la disparition de millions d’emplois à cause de l'automatisation.


Le phénomène pourrait bien être sans comparaison avec ce qui s’est passé au XIXe siècle lors de la révolution industrielle qui avait également supprimé des emplois avant d’en créer d’autres. Schématiquement, les agriculteurs qui constituaient 85% des travailleurs sont devenus progressivement ouvriers ou employés de bureau. Toutefois, ces changements se sont fait sur plusieurs générations.


Harari prévient :

“Aujourd'hui, de nouveaux emplois sont créés dans la conception de logiciels ou dans l'enseignement du yoga aux ingénieurs - mais comment un chauffeur de camion de cinquante ans peut-il se reconvertir en ingénieur en informatique ou en professeur de yoga ?”


Il ajoute :

“Et les gens ne devront pas « se réinventer » une seule fois, mais encore et encore tout au long de leur vie”.


Il prévoit non pas une nouvelle révolution mais une “cascade de disruptions”.


Et si le chauffeur routier ne peut pas devenir professeur de yoga, la société se retrouvera avec de très nombreux “inutiles” selon l’expression de Harari.


Il précise ainsi :

“Alors que dans le passé, l'homme devait lutter contre l'exploitation, au 21ème siècle, la véritable grande lutte sera celle contre l'inutilité. Et être inutile est bien plus terrible que d'être exploité.”


Avertissement, prédiction ou aspiration ?


Harari affirme donc craindre l’avènement d’un monde funeste pour la plupart des êtres humains sauf peut-être pour ceux qui se seraient rendus à Davos cette année-là. Toutefois la vraie menace du futur selon lui serait que désormais Homo sapiens serait “hackable” ou “piratable”.


De même qu’un ordinateur ou un logiciel pourrait être détourné de l’usage prévu par son propriétaire, l’être humain pourrait être accaparé par une puissance exogène. Pour Harari, il suffit de combiner connaissance biologique, grande capacité de calcul et de nombreuses données pour être capable de pirater les humains.


Il estime que lorsque la machine connaît mieux l’être humain que lui-même, elle peut le manipuler. Selon lui, un certain nombre d’acteurs économiques à Shangaï ou à San Francisco seraient déjà en mesure de mettre en œuvre de tels programmes.


Harari explique que demain la guerre ne se fera plus par des conquêtes territoriales. Il suffira de pirater les êtres humains pour les placer sous le joug mental du conquérant. Les conquêtes se feront à distance par le truchement de l’intelligence artificielle.

Harari imagine ainsi de nouvelles formes de colonisation qui marqueront la fin de la démocratie, la fin de la liberté et même la fin du libre arbitre.


À ce stade, deux questions se posent :

  • Harari est-il honnête lorsqu’il précise qu'il craint cette situation ?

  • Sa vision est-elle confirmée par les faits ?


Inutiles ? Vraiment ?


Le simple fait de pouvoir parler “d’inutiles” pour désigner ses semblables semble être une indication de l’estime dans laquelle l’historien tient ces derniers. Pour ceux qui utilisent ce vocabulaire, en effet, la seule chose qui compte est la “production”. C’est une vision matérialiste, cynique et productiviste.


Car, en réalité, ce que les humains recherchent dans leur vie n’est pas “l’utilité” mais “le sens”. Par exemple, un malade auprès duquel tous les membres d’une famille se presse pour le soigner peut trouver du sens dans ce rôle fédérateur. Il n’est peut-être pas “utile” pour la société mais sa présence donne de la joie et du courage à ceux qui l’entourent. Ce type d’exemple est courant. Mais Harari n’en tient pas compte. Il se contente d’acter la fin de la liberté.


La fin du libre arbitre, de l’individu souverain et de l’âme humaine


Dans un autre discours, il précise sa pensée en expliquant que le libre arbitre, le paradis, l’enfer et Dieu sont des inventions humaines, qui n’ont rien à voir avec la science. Il estime que ce sont des héritages de la pensée chrétienne qui mettaient en avant le libre arbitre et la liberté humaine pour justifier le fait que Dieu puisse punir les mauvais et récompenser les justes. Selon Harari, cette idée a débouché sur la création de la démocratie libérale. Elle repose sur la notion d’individu souverain. C’est un électeur qui vote, un consommateur qui achète en conscience et un citoyen qui agit dans la cité. (3)


Cependant, nous dit Harari, la réalité humaine est moins nette que cela. Même si les êtres humains peuvent faire des choix dans leur vie, ils ne seraient pas réellement libres de leurs actes ni de leurs opinions. Ils ne décideraient ni de leur orientation sexuelle, ni de s’ils sont introvertis ou non ni de leur niveau d’anxiété.


En clair, l’apparition d’une technocratie transhumaniste dont nous avons eu un aperçu lors de la crise sanitaire serait finalement dans l’ordre des choses.


Données collectionnées et smartphones


Hélas, Harari a raison sur un point : il est de plus en plus difficile d’échapper aux injonctions du système central.


On l’a vu avec la crise sanitaire de la Covid 19. Lorsque les médias principaux dans le monde se mettent d’accord avec Google pour mettre en place un système de “fact checking” pour débusquer les “fake news” produites par les “milieux antivax”, le grand public ne semble pas s’en être rendu compte. Cet accord a marqué l’apparition d’une presse officielle mondiale en lien avec l’OMS manipulée par quelques riches donateurs. Ce système n’a pas souffert de beaucoup de critiques. (4)


Et d’ores et déjà à travers votre téléphone, les Etats et les grandes entreprises peuvent vous imposer de nombreux comportements. Et Harari a raison : ils en savent bien plus sur vous que vous même parce que leurs capacité de stockage des données est gigantesque alors que votre cerveau reste limité.


En un sens donc, avant même de parler de piratage des êtres humains, il apparaît évident que les citoyens du monde au XXIe siècle sont déjà surveillés et manipulés via leurs smartphones. Ainsi, en Chine, le contrôle social se fait via des applications dédiées et les citoyens disposent de bons points s’ils vont dans le sens du parti communiste chinois et de mauvais si le système estime que ce n’est pas le cas. Cela conditionne, par exemple, vos capacités d’emprunt. (5)


L’arrivée sur les téléphones et les cartes bancaires de données biométriques, reconnaissance faciale, empreintes digitales va accélérer ce phénomène en Occident. À chaque fois que vous acceptez que vos informations biologiques personnelles soient transférées sur votre téléphone ou votre carte bancaire ou de transport, c’est un peu de vous-mêmes que vous donnez aux autorités de votre pays, elles-mêmes de plus en plus pilotées par des entreprises californiennes. Ce n’est pas neutre !


Manipulation et chirurgie génétique


Les progrès en matière de génétique, depuis notamment le séquençage du génome humain permettent d’envisager des opérations de « chirurgie génétique ». Cela peut se faire avec diverses technologies. La plus connue est le CRISPR cas 9. (6)


Il est possible d’intervenir sur votre génome et d’intervertir l’ordre des lettres génétiques : G,A,T,C. Les médecins sont désormais capables de corriger une erreur de codage sur le génome ce qui peut être formidablement utile en cas de maladie génétique.


Ils peuvent également augmenter certaines performances à partir de vos gènes. Ainsi, l’homme augmenté, vanté par les transhumanistes de Google est d’ores et déjà possible.


Face à ces prouesses technologiques, il manque cependant aux humains du recul ainsi qu’un cadre éthique clair et commun à l’ensemble des pays du monde. À ce jour, les expérimentations génétiques se font seulement sur les animaux, les végétaux et des cellules humaines en laboratoires. Ce n’est toutefois qu’une question de temps avant que les humains soient expérimentés à leur tour. En effet, les armées s’y préparent déjà…


Le programme NEAT


Aux Etats-Unis, il existe un organisme appelé DARPA. C’est une agence militaire qui finance des projets de recherche avancée à des fins civiles ou militaires. Récemment, la DARPA a lancé le programme NEAT. Cette unité spécialisée collecte des données sur le cerveau et plus précisément sur les signaux pré-conscients du cerveau. (7)


Cet outil permet d’observer les stimuli du cerveau. Ainsi lorsqu’une personne lit une phrase, les scientifiques espèrent pouvoir détecter si cette personne pense que cette phrase est vraie, fausse ou si elle n’en sait rien. C’est mieux que le sérum de vérité des films de science-fiction !


Le principal financeur de ce projet est le Pentagone. L’armée américaine espère pouvoir déterminer à l’avance si les soldats risquent ou non de se suicider. Ces recherches sont donc mises sur le compte de la santé mentale des soldats. L'État-Major américain espère ainsi gagner du temps sur le suivi des militaires.


Lorsque ce programme sera abouti, l’armée américaine et pourquoi pas d’autres institutions ou entreprises, disposeront d’une technologie capable de déceler ce que pensent les êtres humains. Vous avez dit “hackables ?”


Cela veut dire que potentiellement, vos sentiments, vos pensées pourraient à terme être décryptées dès que vous écoutez une émission de radio, un discours politique ou un documentaire animalier !


Le programme NEAT réunit de nombreuses données des sciences cognitives, des neurosciences et des neurotransmetteurs. Jamais autant d’information sur le cerveau n’avait été compilée !


L’Internet du corps humain


Les gouvernements poussent pour que soient rapidement implantés des réseaux de 5G ou de 6G. Pourquoi ? Pour construire des villes connectées. Dans ces zones urbaines, objets et individus seraient connectés en permanence. Le corps humain serait alors connecté à de nombreux services administratifs comme le centre de soin le plus proche.


Aujourd’hui, votre montre peut enregistrer vos pulsations cardiaques et les transmettre à votre médecin. Demain, on vous proposera de faire encore plus simple : on vous mettra une puce. Il est également possible que l’on développe des vaccins capables de jouer ce rôle de puce.


Pour Klaus Schwab, fondateur du forum de Davos, la 4e révolution industrielle impliquera une fusion de nos identités physique, biologique et digitale.


À ce moment-là vous n’aurez plus d’ordinateur. Vous serez l'ordinateur. Personne ne précise cependant si une modification génétique permettra de faire apparaître un clavier dans votre dos afin que le premier venu puisse vous reprogrammer !


D’ici là, portez-vous bien et soyez vigilant. Votre corps vous appartient, votre esprit vous appartient.


Et notez que le patron de Huawei lui-même lors du débat avec Harari au forum de Davos de 2020, a affirmé que l’âme humaine ne pouvait pas être volée ! Tout n’est peut-être pas perdu ! "


Jérôme de la Fondation Hippocrate - Primum non nocere





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Références :

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Sources : Fondation Hippocrate

Place Saint-François 1, c/o Kellerhals Carrard Lausanne/Sion SA, 1003 Lausanne

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