L’Ouroboros, ou le Cycle de l’Énergie Captive
- Laurent De Vecchi

- il y a 3 jours
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L’Ouroboros, ce serpent qui se mord la queue, est l’emblème parfait du cycle fermé : un univers circulaire où la conscience croit avancer, mais revient toujours au point de départ. Ce symbole ancien décrit le mécanisme subtil de la matrice ou du monde contemporain : un système involutif qui entretient le mouvement sans évolution, la quête sans aboutissement, l’effort sans libération. Un système où tout est fait pour tourner en boucle. L'Effort Éternel car tant que l'Être croit devoir "évoluer", il est condamné à se réincarner sans jamais sortir. La Lutte Éternelle parce que la matrice pousse toujours à "combattre" quelque chose, que ce soit son karma, son ego, ses failles, ou le "mal extérieur". L'Effort Inutile car l'issue n'est pas dans l'effort, mais dans la rupture du cycle.
Le Cycle des choses dans un univers illusoire fermé
C’est le grand manège cosmique où tout est conçu pour tourner en boucle. La vie devient un cercle plutôt qu’une spirale, une répétition déguisée en progression. L’Être est encouragé à “s’améliorer”, “se purifier”, “s’élever”, "se guérir", "se soigner", etc... mais cette dynamique n’a d’autre fonction que de justifier son retour dans l’incarnation afin de "servir". Tant que le jeu continue, la roue tourne où chacun fait sa révolution (un mouvement en courbe fermée autour d'un axe ou d'un point central, réel ou fictif, dont le point de retour coïncide avec le point de départ. Ce concept s'applique notamment en physique, en astronomie et en géométrie)...
L’Effort Éternel
Cette illusion d’évolution perpétuelle rappelle Sisyphe, condamné à pousser son rocher vers un sommet qui ne mène nulle part. Chaque ascension semble importante, mais tout s’effondre à nouveau. Sisyphe n’est pas puni par la lourdeur de la pierre — il l’est par l’illusion du progrès et qu'il va y arriver (le châtiment de Sisyphe, châtiment éternel dans les enfers, consistant à pousser un énorme rocher jusqu'au sommet d'une montagne, d'où il redescendait toujours avant d'atteindre le sommet. Ce supplice fut imposé par Hadès après que Sisyphe eut osé défier les dieux).
D’autres figures mythologiques partagent cette mécanique du cycle imposé :
Ixion, attaché à une roue en flammes qui tourne sans fin dans le ciel, représente l’âme ligotée au mouvement cyclique lui-même — la rotation infinie de l’Ouroboros.
Tantale, éternellement assoiffé devant une eau qui se retire dès qu’il tente de la boire, symbolise l’être qui poursuite toujours quelque chose qu’il ne pourra jamais obtenir dans le système matriciel : l’apaisement, la complétude, la satiété.
Prométhée, dont le foie est sans cesse dévoré puis régénéré, illustre la mécanique du “réparation – destruction – réparation”, cycle énergétique où l’on “guérit” quelque chose qui se réouvre ensuite encore et encore.
Les Danaïdes, contraintes de remplir un tonneau percé, incarnent l’effort constant qui ne produit rien — la fuite de l’énergie vitale dans un système conçu pour ne jamais se remplir.
Ces figures montrent que le mythe lui-même avertissait :
Le travail infini est un piège, pas un chemin !
La Lutte Éternelle
Comme eux, l’Être humain est maintenu dans la croyance qu’il doit lutter : contre son égo, son karma, ses blessures, ses failles, ou une force extérieure constamment redessinée comme “le mal” contre "le bien". La matrice joue sur l’ombre du combat ou de celui à abattre par celui de la lumière, afin de maintenir l’énergie en mouvement (la friction des forces polarisées engendrent le mouvement) — jamais en silence, jamais en repos, jamais en sortie. Tant qu’il y a un ennemi, il y a émotion (e-motion), mouvement, cycle !
La matrice astral est présentée comme un plan de manipulation complexe, conçu pour exploiter les failles humaines. Les entités archontiques de ce plan astralo-psychique détournent les lois Universelles pour maintenir l'humanité sous contrôle, asservie, en état de fragmentation et immergée dans un cycle répétitif de souffrances et de dépendances énergétiques. Certaines méthodes d'exploitation et de contrôle sont visibles et facilement identifiables, bien qu'elles soient profondément ancrées dans les structures sociales et émotionnelles, mais d'autres le sont beaucoup mois...
L’Effort Inutile
L’enseignement profond de ces mythes n’est pas dans leur souffrance,mais dans ce qu’ils révèlent : l’issue ne se trouve pas dans l’effort mais dans la rupture du cycle.
Ce n’est pas en poussant le rocher plus fort que Sisyphe serait libéré, ni en remontant davantage la roue qu’Ixion s’en échapperait. Le cycle cesse lorsqu’on cesse de jouer sa logique. Lorsque l’Être ne cherche plus à gagner dans un système conçu pour qu’il perde. L’Ouroboros ne se brise pas par la force, mais par la prise de conscience que la boucle elle-même est optionnelle.
C’est dans l’arrêt, dans le refus, dans le non-effort intérieur que la sortie apparaît — là où la matrice n’a plus d’emprise, parce que l’Être ne tourne plus avec elle.
LA MATRICE EST UN SYSTÈME DE CONTRÔLE TOTAL : où chaque aspect de l'existence humaine est intriqué dans un réseau de lois Astrales et de manipulations subtiles. Rien n'est laissé au hasard : Éducation, politique, santé, spiritualité, émotions, karma, alimentation, etc. Tout est conçu pour maintenir l'individu prisonnier du Grand Jeu Matriciel. Mais une fois que l'on voit la mécanique, que l'on comprend les règles du jeu, on peut commencer à s'en détacher, à reprendre notre Autorité Vibratoire et à désarmer les influences archontiques.
L'INTELLIGENCE DE L'ESPRIT EST LA CLÉ POUR SE PROTÉGER ET NAVIGUER HORS DU LABYRINTHE MATRICIEL : cette clé repose dans la conscience de ces stratagèmes et dans l'exercice actif de notre Puissance Mentale Systémique (Supramental ou Supraconscience) et de notre Discernement en toute Souveraineté Vibratoire Intérieure.
En Esprit Pur,
Laurent De Vecchi





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